L’urbanisme, les territoires et les sols
Il est aujourd’hui nécessaire de repenser le développement durable de la ville ou des territoires. Si ce principe est inscrit dans la loi (loi SRU de 2000), force est de constater qu’il est nécessaire aujourd’hui d’aller plus loin pour engager la transition écologique.
Les activités anthropiques détruisent le vivant, bouleversent les écosystèmes et déstabilisent les grands équilibres biologiques et géologiques qui ont permis l’essor des sociétés humaines. Face à des enjeux sanitaires, socio-économiques et environnementaux sans précédent, il est urgent de redéfinir ce qu’est un territoire véritablement durable en sortant de l’anthropocentrisme pour considérer avant tout l’être humain non plus au-dessus mais parmi les autres êtres vivants, associés sans hiérarchie dans un écosystème équilibré où leurs destins sont intrinsèquement liés.
Dans cette nouvelle acception, penser la ville et le territoire signifie comprendre les interactions profondes entre l’écosystème (les milieux naturels, eau, sols, air) et les activités humaines, en conjuguant enjeux sociaux, économiques et sanitaires. Penser la durabilité c’est préserver tous les équilibres permettant à la vie humaine de se développer sans compromettre les capacités de la planète. La stratégie recherche de l’ADEME aborde ces enjeux de manière systémique à travers ses quatre priorités thématiques.
