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Le projet en deux mots

Le projet CISTTEM vise à tester des outils de mesure sur site de type chromato -gaz et infra-rouge afin de mieux caractériser les polluants volatils dans les sols (COHV et BTEX) et leur mobilité dans les phases gaz et eaux. L'utilisation de la GC de terrain a montré son interet pour mettre en évidence des composés non ciblés et ainsi ajuter les analyses à réaliser au laboratoire.

Contexte et enjeux

Le projet CISTTEM s’inscrit dans une démarche d’amélioration des outils de caractérisation des milieux en proposant d’« Améliorer et consolider les méthodes de diagnostic de sites et la caractérisation des sources de pollution » et d’« Améliorer l’évaluation des transferts ».

 

En effet, il existe de nombreux appareils de mesures pouvant être utilisés sur site, cependant peu sont utilisés pour le diagnostic de sites et sols pollués et peu de REX sont disponibles.

 

Par ailleurs au-delà de la teneur totale, c’est la mobilité des polluants en présence (vers les matrices eau et air) qui est importante en termes de risque.

 

Les polluants retenus sont les COV car ils font partie des polluants qui posent actuellement le plus de problèmes environnementaux et d’analyse (risque de perte entre prélèvement et analyses au laboratoire). Par ailleurs, des outils de terrain pour les éléments traces métalliques (ETM) et les Hydrocarbures aromatiques Polycycliques (HAP) ont déjà été largement étudiés. 

Objectifs

L’objectif était d’abord de qualifier l’utilisation de deux outils sur site en contexte SSP :

  • L’HAPsite® (GC portable permettant la détection et la quantification dans l’air de Composés Organiques Halogénés Volatils) de son utilisation actuelle dans le milieu industriel, vers une utilisation en Sites et Sols Pollués (SSP) depuis des matrices sol via une mesure indirecte des gaz ;

  • L’ExoScan (analyseur infrarouge à transformée de Fourier portable permettant entre autres l’analyse de matrices géologiques) de son utilisation actuelle (plutôt en milieu naturel), pour la caractérisation des phases porteuses (organiques et minérales) en SSP.

L’objectif secondaire était d’identifier la mobilité des polluants volatils. Pour cela, différents protocoles ont été appliqués aux échantillons de sol pour estimer leur mobilité vers l’eau et la phase gaz.

Résultats

La GC portable a démontré sa capacité à identifier les COV sur site (dont des composés non inclus dans les packages analytiques habituels). Cela permet d’ajuster les analyses à réaliser au laboratoire (cas d’un historique incomplet du site). 

 

L’analyse des polluants dans les différentes matrices : gaz/eau/sol à température ambiante et en chauffant a permis d’élaborer des protocoles pour estimer la mobilité des polluants. Les premiers résultats sont encourageants mais les protocoles restent à consolider (transférables à tous types de sols).

 

L’infra-rouge portable n’a pas montré son intérêt en SSP ; l’humidité et la couleur des sols gênant le signal.

 

Application et valorisation :

 

Les résultats du projet ont été valorisés au près des chercheurs, bureaux d’études et industriels via :

  • Un Poster Journée Ademe 2014 ;

  • Une Présentation Orale à Intersol 2017 ;

  • Une Fiche offre technologique « Analyse de phases gaz, eau et sol sur site, Aide à la caractérisation et à l’estimation de la mobilité ».

L’intérêt de la CG sur site a été poursuivi au travers du projet MONIC.

Partenaires

BRGM (coordinateur), EauGéo, Tesora, Fondis Bioritech

Détails du projet

Début et fin de projet : Février 2014 à Août 2017

313k€ Montant total du projet

200k€ Aide projet

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