Le projet en deux mots
Le projet DEMEQAI a consisté à tester la méthodologie innovante développée dans CAPQAI pour prédire de manière quantifiée l'intrusion des flux de COV dans les bâtiments à partir des concentrations dans les (gaz du) sol. En s'appuyant sur des techniques expérimentales et des modélisations numériques, le projet a permis d'améliorer la compréhension des transferts de polluants et d'optimiser l'exploitation des résultats de diagnostics de sites pollués pour gérer la qualité de l'air intérieur de futur bâtiment.
Contexte et enjeux
Le projet CAPQAI a permis le développement de cette méthodologie utilisant un prototype expérimental (Cloche) associé à des calculs. Les conclusions du projet CAPQAI ont montré l’intérêt de cette méthodologie, comme outil complémentaire de diagnostic, tout en limitant son domaine d’application aux caractéristiques du seul site étudié dans ce projet.
Objectifs
Ainsi, le projet DEMEQAI propose d’éprouver de tester cette méthodologie dans d’autres configurations de sites réels et de compléter le cadre de validation par des mesures dans un bâtiment nouvellement construit.
Une technique de caractérisation des flux gazeux venant du sol et entrant dans un bâtiment, grâce à la méthode de la fausse porte, a d’ores et déjà été utilisée dans le domaine de la gestion du radon. Appliquée à un bungalow représentatif d’un bâtiment qui sera construit sur site, cette caractérisation complémentaire permettra de conforter la méthodologie initialement développée. L’interprétation visant la consolidation des mesures sur site sera réalisée à travers de la modélisation numérique.
Enfin, des calculs numériques utilisant un modèle de ventilation associé à des modèles analytiques de transferts de polluants gazeux du sol vers le bâtiment, permettront de construire des abaques d’identification des facteurs d’atténuation entre les concentrations dans les gaz du sol et dans l’air intérieur, en tenant compte d’un ensemble de paramètres déterminants du sol et du bâtiment et des variabilités temporelles des paramètres environnementaux du bâtiment. Ils permettront de réaliser des interprétations de données de terrain dans une démarche prédictive de leur impact
sur la Qualité d’Air Intérieur (QAI) de bâtiment au regard des risques chroniques associés.
Résultats
Ce projet alimentera un retour d’expériences sur des méthodes de caractérisation in situ. Il apportera également des éléments quant à l’amélioration de la compréhension des mécanismes et des transferts de polluants.
Il permettra de proposer et de valider de nouvelles méthodes de caractérisation des transferts de pollution gazeuse des sols vers l’environnement intérieur et de leur impact sur la QAI, en analysant notamment les gains potentiels en termes d’optimisation des diagnostics de sites et d’amélioration des outils d’aide à la décision.
Partenaires
CSTB (coordinateur), GINGER BURGEAP
Détails du projet
Début et fin de projet : Septembre 2020 à Mars 2024
472k€ Montant total du projet
236k€ Aide projet