La transition écologique et la société

Après deux éditions qui ont permis de soutenir 36 projets de recherche, cette troisième édition visait à soutenir des projets de recherche pour améliorer la compréhension des organisations, des institutions et des collectifs face à la transition écologique.  

Trois axes de recherche structuraient cet APR, relatifs :

• à la coordination et au pilotage des projets de transition écologique, au sein des organisations publiques, privées ainsi que dans les filières économiques et les collectifs ;  
• aux instruments, outils et savoirs qui participent à la mise en œuvre de la transition écologique en équipant divers acteurs ;  
• aux processus de mobilisation, d’inclusion et de pérennisation des transformations écologiques. L’objectif des projets lauréats est de décrire et d’analyser les processus de transformations en cours des systèmes sociaux, économiques et politiques, et ce dans un souci d’apporter à l’ADEME des connaissances sur les leviers et les freins à la mise en œuvre de la transition écologique. Au sein du consortium de recherche, des acteurs publics (collectivités territoriales, agences…) et/ou privés (associations, entreprises…) peuvent être associés aux chercheurs. Un site a été mis en place à l’occasion du séminaire du 4 février 2001 présentant de nombreuses ressources sur cet APR : https://seminaire-transitions-ecologiques-economiques-sociales.site.ademe.fr/ 

Le Dispositif expérimental CO3 est un dispositif partenarial novateur né en 2018 d’une durée de 5 ans associant l’ADEME, la Fondation de France, Agropolis Fondation, la Fondation Daniel et Nina CARASSO et la Fondation Franck Leopold Mayer pour le Progrès de l’Homme – FPH.  

Pour la troisième édition, et compte tenu du nombre trop important de projets reçus par rapport aux moyens mis à disposition par les bailleurs lors des deux premiers appels, les axes thématiques ont été resserrés sur les questions de la transformation des systèmes agricoles et alimentaires vers plus de résilience, de durabilité environnementale et de justice sociale.  

Les approches centrées sur les territoires, croisant les enjeux de filières avec les dynamiques territoriales ou embrassant les systèmes alimentaires de la production à la consommation étaient privilégiés, ainsi que les questions ayant trait à la résilience face aux crises climatiques, environnementales et sanitaires. Les questions de transitions énergétique et écologique, et de la résilience territoriale et/ou organisationnelle au regard des défis climatiques en lien avec les questions agricoles ou alimentaires étaient également recherchées. Le caractère innovant du projet et sa capacité à faire évoluer ou à transformer la situation sur le terrain étaient également essentiels. 

Les projets devaient croiser les enjeux sociaux (tels que les conditions de vies des agriculteurs ou la justice alimentaire) et les enjeux environnementaux de la transition agroécologique (la préservation de la biodiversité, la compatibilité des systèmes agricoles avec les limites planétaires, notamment la prise en compte du réchauffement climatique). 

Les croisements d’objectifs du développement durable étaient privilégiés. La mobilisation d’outils numériques, l’accès aux ressources génétiques (semences), la valorisation de coproduits ou de déchets, la résilience face aux crises, la lutte contre la précarité alimentaire, la démocratie alimentaire, ou encore l’accessibilité de tous à une alimentation saine et durable étaient autant de questions au cœur de cet appel à projets, sans que cette liste ne soit exhaustive.