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Contexte et enjeux

Les pollutions de l’air rencontrées à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments, en ville comme à la campagne, résultent de la présence de multiples polluants gazeux et particulaires. Si certains sont directement émis (polluants primaires) par les activités humaines mais aussi par des sources naturelles (brumes de sable, végétation, feux de forêt...), d’autres (polluants secondaires) résultent de la transformation d’autres polluants. Ces pollutions impactent de façon plus ou moins sévère la santé des populations et l’environnement.

Si les politiques mises en œuvre ont permis de réduire, de façon plus ou moins prononcée selon les substances, les principales émissions de polluants, la qualité de l’air reste un enjeu majeur de santé publique en France : Santé Publique France estime ainsi à 40 000 le nombre de décès par an pour les seules particules fines PM2,5 (2021). A cela s’ajoutent des effets sur les écosystèmes, et notamment une perte de rendement et de qualité de production pour l’agriculture et la sylviculture. Le Sénat, dans un rapport de 2015, évalue le coût économique et financier annuel de la pollution de l’air entre 70 et 100 milliards d’euros. Recoupant une partie de ce coût, la pollution de l'air intérieur représente une charge nette de 19 milliards d'euros par an, selon les évaluations de l'Anses et de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI) (2014).

Pour permettre à chaque citoyen de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé et respecter les législations françaises et européennes en vigueur, il est donc indispensable de progresser dans la compréhension des pollutions pour rechercher des solutions efficaces, applicables, et adaptées aux évolutions à venir induites par le changement climatique et les transitions écologiques et énergétiques. 


Axes principaux de recherche

Du fait d’une complexité et transversalité des problématiques de pollution de l’air, de nombreuses disciplines scientifiques doivent être mobilisées : sciences humaines (économie, sociologie, psychologie, …), sciences physiques (métrologie, chimie, météorologie, …), mathématiques (modélisation, statistiques), sciences de la vie (biologie, épidémiologie, écologie, …) et sciences de l’ingénieur (conception, plan d’expériences, évaluation …).

Les travaux soutenus par l’ADEME développent, pour l’air (intérieur et extérieur) et pour les différents secteurs d’activité, des connaissances sur :

Ces travaux ont été principalement soutenus au travers des programmes de recherche PRIMEQUAL et CORTEA, et désormais au travers du programme AQACIA.


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