Les axes prioritaires de recherche PARC Dynamiques
Le rôle de l’action publique locale dans l’émergence et la pérennité de ces initiatives porteuses d’innovation sociale et économique
Quel rôle et positionnement de l’action publique locale et en particulier des collectivités dans l’impulsion, l’accompagnement, l’animation et la mise en relation des initiatives et des dynamiques sociales et économiques sur leur territoire ? Quelles formes privilégier dans les réponses à apporter aux besoins des collectifs : de support juridique et administratif, de soutien financier, de mise à disposition de moyens humains et techniques, etc. ? Quel équilibre à trouver afin de susciter/accompagner les initiatives et chercher à les intégrer dans un projet plus large de TE du territoire tout en évitant une institutionnalisation et un cadre qui seraient jugés trop rigides et qui pourraient décourager les initiatives des acteurs ?
- Sur quels outils (Pôles Territoriaux de Coopération Économique, etc) s’appuyer, à faire évoluer ou à inventer pour susciter et accompagner des démarches collectives de transition écologique ?
- Quelle place pour des initiatives hybrides, associant initiatives citoyennes et des collectivités, dans le montage de projets de transition écologique ? Comment l’action publique locale peut-elle aider les acteurs économiques et associatifs à penser et à mettre en oeuvre des projets d’économie circulaire, d’économie sociale et solidaire sur leur territoire ? Quelle place et modalités d’association de ces initiatives citoyennes aux réflexions stratégiques sur la TE et aux exercices de planification ?
En quoi les outils et dispositifs en particulier de l’ADEME (TETE, etc) peuvent-ils aider les acteurs publics mais aussi privés à développer à l’échelle locale des logiques de coopération et de co-construction de projets favorables à la Transition écologique ?
L’évaluation de la contribution de ces dynamiques sociales et économiques au projet de transition écologique des territoires
Quel impact de l’économie de proximité sur la valorisation des ressources notamment naturelles du territoire mais aussi humaines (qualification, emploi) ? Quelle est la valeur ajoutée sociétale de ces initiatives ? En quoi in fine ces initiatives contribuent-elles au projet de transition écologique et à la résilience des territoires ?
Ces questionnements soulèvent des défis notamment concernant l’évaluation et la prise en compte des valeurs immatérielles (lien social, capital humain, …) créées par ces initiatives et ces coopérations entre acteurs.
En quoi ces dynamiques citoyennes et l’essor des « nouvelles économies » peuvent-elles dessiner de nouveaux équilibres voire de nouvelles organisations spatiales (notion de biorégion, etc.) et de nouvelles formes de gouvernance sur les territoires ?