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Brûlage à l’air libre des déchets verts (combustion de biomasse)

Contexte et enjeux

La gestion des déchets verts se trouve au carrefour de multiples enjeux (politiques, techniques, financiers, d’aménagement du territoire, etc.) variables en fonction des caractéristiques du territoire, mais aussi des catégories d’habitations installées et des profils sociodémographiques des populations qui y résident. Malgré un cadre réglementaire interdisant les pratiques de brûlage à l’air libre de ces déchets verts, c’est une pratique qui perdure : selon le Centre Interprofessionnel Technique d’Études de la Pollution Atmosphérique (CITEPA), environ 830 000 tonnes de déchets verts ont été brûlées en France par les particuliers en 2021.  

La combustion de biomasse est une source majeure d’émission dans l’air ambiant de polluants ayant un fort impact sanitaire et environnemental : particules fines PM2,5, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), Carbone suie, monoxyde de carbone (CO)... Dans le cas du brûlage à l’air libre des déchets verts, cette combustion est réalisée dans des conditions particulièrement dégradées : combustible de très mauvaise qualité (végétaux humides) combiné à une mauvaise accessibilité de l’oxygène de l’air. Ces pratiques peuvent donc, en particulier à certaines périodes de l’année, être sources de nuisances importantes pour le voisinage et avoir un fort impact sur la qualité de l’air locale.


Axes principaux de recherche

En France et en Europe, de nombreuses études d’évaluation des sources de particules fines ont montré que les émissions de combustion de la biomasse contribuaient fortement aux concentrations de particules fines, aussi bien en zone rurale qu’en zone urbaine. Toutefois, ces études s’appuient essentiellement sur des mesures réalisées en zone réceptrice (loin des sources), impactées par un mélange « moyen » d’aérosols issus de la combustion de différents types de bois, lors de différents régimes de combustion, sans distinction effective entre les sources.  

Afin d’orienter les politiques publiques, l’ADEME accompagne des travaux de recherche ayant pour objectifs : 

  • De mieux connaître les impacts sur la qualité de l’air de la combustion de biomasse liée au brûlage des déchets verts (polluants primaires et secondaires),
  • De distinguer ces émissions polluantes de celles provenant d’autres sources, telles que le chauffage domestique au bois (déconvolution des sources).

Pour en savoir plus

Projet SODEMASS

Déconvolution des sources de particules de combustion de biomasse. Projet SODEMASS : recherche de marqueurs ou de signatures chimiques spécifiques du chauffage domestique au bois et du brûlage à l'air libre de déchets verts - Librairie ADEME

Retrouver le projet - Librairie ADEME

Pour agir

En France, le brûlage des déchets verts à l’air libre, pourtant interdit, est encore très répandu : plus de 15% des personnes possédant un jardin enfreignent la loi (parfois sans le savoir), et 830 000 tonnes de déchets végétaux sont brûlés chaque année. Cette pratique, qui émet des polluants atmosphériques toxiques, est néfaste pour notre santé et pour l’environnement, et elle limite le retour au sol de la matière organique. Les déchets verts sont des ressources précieuses : des alternatives existent pour les valoriser plutôt que de les faire partir en fumée !


Plus d'infos sur fne.asso.fr

En France, le brûlage des déchets verts à l’air libre, pourtant interdit, est encore très répandu : plus de 15% des personnes possédant un jardin enfreignent la loi (parfois sans le savoir), et 830 000 tonnes de déchets végétaux sont brûlés chaque année. Cette pratique, qui émet des polluants atmosphériques toxiques, est néfaste pour notre santé et pour l’environnement, et elle limite le retour au sol de la matière organique. Les déchets verts sont des ressources précieuses : des alternatives existent pour les valoriser plutôt que de les faire partir en fumée !

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Appel à projets AQACIA 2024 - Gérer les pollutions à l’ozone et sectorielles

AQACIA (Amélioration de la Qualité de l’Air : Comprendre, Innover, Agir) vise à faire émerger des projets de R&D en appui aux politiques publiques pour améliorer la compréhension des pollutions de l’air intérieur/extérieur et développer/évaluer des solutions efficaces pour les réduire.

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