• Air
  • Emission et transformation de polluants
  • QAI dans les bâtiments
  • Sources des émissions en air intérieur

Coordinateur du projet

Valérie DESAUZIERS (IMT Arles)

Partenaires

  • EHESP - ECOLE DES HAUTES ETUDES EN SANTE PUBLIQUE

Description

La qualité de l’air intérieur des salles de sport est encore peu connue et peu étudiée, notamment en France, en comparaison de celle des logements et d’autres Etablissements Recevant du Public (ERP). Pourtant, l’activité intense liée à la pratique sportive peut conduire à l’augmentation de l’exposition par inhalation, avec l’accélération du rythme respiratoire, par ingestion de poussières remises en suspension, et par migration transcutanée favorisée par la sueur. Des éléments de configuration, de gestion et d’entretien des locaux peuvent aussi contribuer à dégrader la qualité de l’air intérieur des salles de sport. Il s’agit, par exemple, du taux d’occupation des salles, d’une mauvaise gestion de la ventilation, de la présence de revêtements de sol synthétiques et de matériaux techniques émetteurs de polluants ou favorisant le développement, et la persistance de microorganismes pathogènes dont le coronavirus.

Le projet QAI-SPORT propose donc, au travers de l’étude d’une dizaine de salles de sport d’activités différentes (fitness, salles multisports, etc.), de caractériser l’exposition aux polluants organiques volatils (COV) et semi-volatils (COSV) et aux contaminants microbiologiques (moisissures, virus et bactéries).

Dans un premier temps, des analyses non ciblées de ces agents seront réalisées en conditions d’occupation et de non-occupation des salles. Une attention particulière sera portée à l’identification de contaminants émergents, substances non réglementées ou inattendues dans ces environnements, ainsi qu’à la mise en évidence des principales familles de microorganismes pathogènes.

Une étude approfondie, menée sur une sélection de 3 salles, permettra ensuite d’étudier les sources et la répartition des contaminants (COV, COSV et microorganismes) entre les phases gazeuse et particulaire de l’air, les poussières sédimentées et les surfaces des matériaux. Compte tenu de la pandémie de COVID-19, le projet intègrera également la recherche spécifique du Sars-CoV-2. L’exposition aux biocides utilisés contre ce virus sera aussi évaluée. Pour les COSV, les données obtenues seront intégrées dans un modèle afin de prédire le comportement de ces polluants en environnement intérieur.

Enfin, une étude de la migration des COV et COSV dans la sueur et la salive synthétiques viendra compléter l’ensemble des résultats pour une évaluation complète et détaillée des voies d’exposition à ces composés.

Date de fin de projet

Novembre 2024

Territoire étudié

  • Rennes
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