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Etude de l’impact de la (bio)dégradation des paillages plastiques utilisés en filière légumière et de leur devenir. 

Contexte et enjeux

Les producteurs légumiers français se tournent de plus en plus vers l’utilisation de matériaux plastiques biodégradables pour pailler leurs cultures. Ces acteurs se questionnent sur l'évolution et l’écotoxicité de ces polymères.

Dans le même temps, la présence omniprésente de microplastiques (MP) et de nanoplastiques (NP) dans les sols agricoles est une préoccupation scientifique sérieuse. Des études scientifiques ont ainsi mis en évidence l'impact de ces MP/NP sur la matrice sol, ainsi que sur les êtres vivants associés. C’est tout particulièrement le cas des plantes, pour lesquelles plusieurs études ont mis en évidence la capacité de ces organismes à absorber et à transférer les MP/NP vers les parties aériennes.

De 2021 à 2023, le projet BIOMALEG (financement GRAINE) a permis d’étudier le pattern de dégradation en conditions réelles de certains polymères biodégradables, ainsi que les conséquences sur la croissance de plantes. Néanmoins, certaines limites dans les connaissances acquises sont apparues.

Mots clés 

Objectifs

Le projet PLASTIMPACT a pour objectif principal d’apporter des éléments de connaissances supplémentaires afin d’aider à mieux évaluer les risques que posent les NP/MP sur l’agriculture moderne, ainsi que sur la santé environnementale, des plantes et des humains. Plus précisément, le projet cherchera à répondre aux objectifs suivants :  

1) Mettre en évidence la présence de petits microplastiques (<30 µm) dans les matrices sols et plantes des parcelles expérimentales de la station expérimentale ;  

2) Étudier la capacité d’assimilation de MP/NP, de stockage et de dépuration de différentes plantes à usage alimentaire ;  

3) Déterminer l'impact de l'enfouissement des films sur la biomasse microbienne, sur la structure et la diversité fonctionnelle des communautés microbiennes des sols (Resp. : INRAE GENOSOL). 

Résultats attendus

Les résultats de ce nouveau projet auront des conséquences à la fois sur les pratiques agricoles, mais aussi sur différentes filières industrielles.  

Le projet contribuera à une vision One Health en abordant la question des transferts de MP/NP vers l’homme. La diffusion auprès du monde scientifique contribuera à l’état de l’art fondamental du domaine.  

Les interventions auprès du grand public permettront de nourrir et de clarifier le débat public autour de ces questions. 

Coordinateurs

Université Bretagne Sud (56) 

Partenaires

  • Chambre d’agriculture de région Bretagne (35)
  • INRAE Bourgogne Franche-Comté (21) 

Détails du projet

  • Début de projet : Janvier 2025
  • Durée : 36 mois 

421 270 € Montant total du projet

299 978 € Aide projet

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