Contexte et enjeux
La pollution atmosphérique ne connaît pas de frontière et il est bien établi que le transport des polluants par les vents contribue à dégrader la qualité de l’air jusque dans des zones ou des régions parfois très éloignées des sources de pollution. Divers problèmes de pollution de l’air (ozone et pollution photochimique, particules fines, pollutions acides…) résultent ou dépendent en outre très étroitement des processus physico-chimiques auxquels sont soumis les polluants lors de leur transport atmosphérique.
En termes d’impacts, ces phénomènes peuvent contribuer à l’altération de la santé humaine, mais aussi perturber les écosystèmes aquatiques et terrestres (dépôts acides, apports azotés et risques d’eutrophisation, pertes de rendement agricoles/sylvicoles, etc.) et affecter la chaîne alimentaire (cas des métaux lourds et des polluants organiques persistants tels quel les produits phytosanitaires).
Pour agir en faveur de la qualité de l’air il est donc nécessaire de combiner des actions et politiques au niveau local mais aussi aux échelles régionales, nationales, voire internationales de façon à réduire les niveaux de fond et la pollution importée.
Axes principaux de recherche
L’ADEME soutient ou a soutenu des travaux de recherche visant à :
- Comprendre les phénomènes impliqués dans la pollution de l’air à différentes échelles ;
- Evaluer les impacts sanitaires et environnementaux de la pollution de fond ;
- Développer des outils/méthodologies, notamment de modélisation, permettant de prendre en compte et de distinguer la pollution grande échelle de la pollution locale, de définir les stratégies d’action et d’évaluer l’efficacité des politiques publiques au niveau régional, national, voire international.
