• Air
  • Réduction des émissions et des expositions
  • QAI dans les bâtiments
  • Traitement de l'air

Coordinateurs du projet

Frédéric THEVENET et Marie VERRIELE (INSTITUT MINES TELECOM)

Partenaires

  • CETIAT - CENTRE TECHNIQUE DES INDUSTRIES AERAULIQUES ET THERMIQUES
  • CNRS - CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
  • CSTB - CENTRE SCIENTIFIQUE TECHNIQUE DU BATIMENT
  • FIMEA - FEDERATION INTERPROFESSIONNELLE DES METIERS DE L'ENVIRONNEMENT ATMOSPHERIQUE
  • GROUPE TERA
  • TIPEE

Description

Contexte

Le paysage du traitement de l’air intérieur a fortement évolué depuis 10 ans. La diversification des technologies de remédiation (active ou passive ; destructives ou non) nous amène à revoir notre grille de lecture du paysage des solutions de traitement et à nous interroger. Face à cette diversité de solutions, les protocoles d’évaluations existants sont-ils adaptés ? Ils s’avèrent qu’ils ne permettent pas d’évaluer et de comparer l’ensemble des solutions du marché. Ils n’intègrent pas la diversité des polluants des environnements intérieurs. Pendant la dernière pandémie, les instances de santé publiques ont peiné à récolter des données fiables pour fournir des recommandations sur le choix des systèmes. Pour guider les pouvoirs publics et les consommateurs, il est nécessaire : (i) de quantifier les performances des dispositifs, dans un référentiel commun, quelles que soient leurs technologies, afin de (ii) comparer les dispositifs entre eux, et au renouvellement de l’air, et (iii) positionner leur contribution réelle à la QAI dans le bâtiment où ils sont placés, quelle que soit l’approche de remédiation.

Objectif

L’objectif du projet est de construire un protocole expérimental harmonisé permettant d’évaluer toutes les solutions de remédiation en air intérieur. Ce protocole sera basé sur des critères transverses, afin de quantifier l’impact des solutions de remédiation, de les hiérarchiser, de renseigner leurs contributions au système bâtiment. Et ce, quelle que soit : 

  1. la technologie ou l’association de technologies dans le dispositif, 
  2. l’approche procédé (dispositif autonome, actif, dispositif passif),
  3. le type de pollution cible (chimique, physique, biologique).
     

Stratégie

Un consortium fédérateur des acteurs français de la remédiation en air intérieur est constitué (laboratoires académiques, établissements publics de soutien à l’industrie, plateforme expérimentale, fédération interprofessionnelle). Les partenaires pilotes apportent leurs infrastructures expérimentales échelle 1:1 pour construire et valider un protocole réaliste, applicable et représentatif. Les partenaires experts apportent leurs expériences et points de vue pour construire un protocole opérationnel auquel adhère l’ensemble de la communauté. Le recours à des plateformes expérimentales échelle 1:1 offre des conditions contrôlées, réalistes et représentatives. La reproductibilité des essais permettra des comparaisons quantitatives des performances des traitements. L’instrumentation des plateformes expérimentales permettra de renseigner toutes les familles de polluants (gaz, particules, micro-organismes). La représentativité du protocole sera validée sur le terrain (école : salles de classe). Une attention forte est portée à la diffusion du protocole à l’ensemble des acteurs nationaux de la QAI avec des déclinaisons en différentes versions pour différents publiques.
 

Finalité

Le protocole PHARAON permettra d’élargir et accélérer les travaux des groupes de normalisation en apportant un outil d’évaluation transversal à toutes les solutions de traitement. La mise en œuvre du protocole sur les différentes solutions de traitement d’air intérieur permettra d’apporter un éclairage quantitatif quant à leur impact réel sur la QAI. En permettant de qualifier et quantifier l’apport réel d’une action de traitement, le protocole offrira plus de lisibilité pour guider les pouvoirs publics et les consommateurs dans leurs choix de mise en œuvre de solutions de traitement d’air intérieur.

Date de fin de projet

Mai 2027

Territoire étudié

  • N/A
Logo programme AQACIA

Appel à projets AQACIA 2024 - Gérer les pollutions à l’ozone et sectorielles

AQACIA (Amélioration de la Qualité de l’Air : Comprendre, Innover, Agir) vise à faire émerger des projets de R&D en appui aux politiques publiques pour améliorer la compréhension des pollutions de l’air intérieur/extérieur et développer/évaluer des solutions efficaces pour les réduire.

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