• Air
  • Emission et transformation de polluants
  • QAI dans les bâtiments
  • Sources des émissions en air intérieur

Coordinateur du projet

Carole BOULLANGER (MADININAIR)

Partenaires

  • CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LA MARTINIQUE
  • CSTB - CTRE SCIENTIFIQUE TECHNIQUE DU BATIMENT
  • INSTITUT DE PHYSIQUE DU GLOBE DE PARIS
  • UNIVERSITE PARIS CITE

Description

Le projet SAMBA (Spéciation chimique des Aérosols et des Moisissures dans l’air intérieur des Bâtiment aux Antilles) a comme objectif principal d’améliorer les connaissances sur la spéciation chimique des polluants particulaires et biologiques en air intérieur en tenant compte des spécificités des Antilles françaises. 

En effet, de nombreuses études en air intérieur ont déjà été portées en Martinique, notamment par Madininair, association régionale de surveillance de la qualité de l’air de Martinique. Ces études ciblaient essentiellement les polluants règlementés en air intérieur, limitant ainsi la portée des résultats et les préconisations pour améliorer la qualité de l’air, à celles communément utilisées en Métropole. Ainsi, ce projet a l’ambition d’améliorer les connaissances sur les polluants particulaires et biologiques connus comme étant problématiques aux Antilles. 

Ce projet a, tout d’abord, comme objectif d’améliorer les connaissances sur les particules en air intérieur et également le transfert des particules de l’extérieur vers l’intérieur en fonction de leur spéciation chimique. En effet, de nombreux épisodes de particules sont associés, en Martinique, soit à des épisodes de particules désertiques, soit à une concentration en carbone suie élevée à proximité des principaux axes routiers. 

Effectuer des mesures simultanément en air extérieur et en air intérieur permettra de déterminer l’origine des particules retrouvées dans l’air intérieur des habitations : 

- Quel type de particules d’origine extérieure sont principalement transférées en air intérieur : des particules naturelles (désertiques ou embruns marins) ou des particules anthropiques (nature physicochimique et taille) ? 

- Quelles particules sont spécifiques à l’air intérieur ? Par ailleurs, compte tenu des quelques données déjà disponibles concernant la contribution des moisissures à la pollution particulaire intérieure aux Antilles, il est également proposé d’améliorer les connaissances sur la biodiversité fongique en air en Martinique. 

La mesure en parallèle de l’air extérieur et intérieur permettra de cibler les sources intérieures de moisissures, en fonction de la typologie des bâtiments investigués. Ces mesures enrichiront l’état des connaissances sur ces polluants et, pourront ainsi être utilisées pour orienter les plans de prévention et d’action en lien avec la santé sur le territoire. 

Ce projet mobilise une équipe pluridisciplinaire en associant : 

  1. (l’expertise liée à la mesure de la qualité de l’air aux Antilles françaises (Madininair), 
  2. l’expertise en recherche académique sur la spéciation et la mesure des particules dans l’air extérieur/intérieur (l’Institut de Physique du Globe de Paris, Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques), 
  3. l’expertise sur l’identification des moisissures en air intérieur (laboratoire de Mycologie du Centre Hospitalier Universitaire de Martinique), 
  4. l’expertise sur le bâtiment et ses relations avec la qualité de l’air intérieur (l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). 

Cette approche permettra de développer efficacement des actions de prévention, spécifiques aux Antilles françaises, en lien avec l’exposition des occupants aux particules et aux moisissures en air intérieur. 

Cette étude sera vulgarisée et valorisée auprès de la population des Antilles par l'élaboration d'un guide et de courtes vidéos pour sensibiliser le grand public aux bons gestes permettant de limiter l’exposition aux particules nocives en air intérieur. 

Les avancées scientifiques attendues de ce projet permettront également une valorisation par publication et communication dans des revues et congrès scientifiques. Une fiche projet sera rédigée par le coordinateur à partir de ce résumé, adaptée au web selon le modèle fourni par l’ADEME. Il sera accompagné d’une ou de photos / vidéos avec mention des droits d’utilisation. La page web de présentation du projet qui sera générée pourra être mise à jour tout au long de la vie du projet, et en particulier à la fin du contrat.

Date de fin de projet

Janvier 2026

Territoire étudié

  • Martinique
Logo programme AQACIA

Appel à projets AQACIA 2024 - Gérer les pollutions à l’ozone et sectorielles

AQACIA (Amélioration de la Qualité de l’Air : Comprendre, Innover, Agir) vise à faire émerger des projets de R&D en appui aux politiques publiques pour améliorer la compréhension des pollutions de l’air intérieur/extérieur et développer/évaluer des solutions efficaces pour les réduire.

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