• Air
  • Réduction des émissions et des expositions
  • QAI dans les bâtiments
  • Transferts d'air extérieur / sol

Coordinateur du projet

Alain GUIAVARCH (GINGER BURGEAP)

Partenaires

  • ARIA TECHNOLOGIES
  • SCOPING SA
  • TERA ENVIRONNEMENT - TECHNOLOGIES EXPERTISES RECHERCHES ANALYTIQUES EN ENVIRONNEMENT

Description

La qualité de l’air intérieur est un enjeu majeur de santé publique. Parallèlement dans le domaine des sites pollués et du radon, au-delà des développements et méthodologies pour une meilleure caractérisation des pollutions volatiles et de leurs transferts, les dispositions constructives visant à limiter les impacts de pollutions résiduelles sur la qualité de l’air intérieur font l’objet d’un déploiement significatif. Parmi elles, le vide sanitaire naturellement ventilé est largement déployé dans la mesure où il peut répondre non seulement à un besoin d’atténuation des transferts vers l’air intérieur mais également aux enjeux d’humidité, de thermique ou de mouvements de terrain.
 

La conception de la ventilation de ces vides sanitaires ou vides techniques repose sur des bonnes pratiques ou avis techniques (DTU 61.1) formulant des prescriptions de surface de grille. Pour les parkings situés au-dessus du niveau de référence, la réglementation permet de mettre en place une ventilation naturelle à raison de 6 dm²/ place (arrêtés du 31/01/86, 18/08/86 et 19/12/88).
L’évaluation des débits d’air neufs et leurs impacts en termes de transferts et de dilution des pollutions résiduelles reposent sur une approche dite conventionnelle de pression sur ces grilles (AVEMS, 2010), prise égale à 10 Pa. Ce débit rarement quantifié par les bureaux d’études fluides lors de la conception des constructions est cependant majeur pour les bureaux d’étude environnementaux dans le cadre des Plans de Gestion, des Analyses de Risques Résiduels (NFX 31620, 2021) et des attestations (art. 431-16 o du code de l’urbanisme).

Ainsi, le projet VSNAT a pour objectifs de donner des éléments chiffrés pour concevoir la ventilation naturelle des zones tampons comme les vides sanitaires, vides techniques, parkings des constructions sur des sols à pollution résiduelle ou des terrains à risque radon dans différents contextes environnementaux (climat, bâtiment et urbanisation).
 

Le projet s’articule autour de travaux de modélisation et d’expérimentations sur site réel.
Les travaux de modélisation visent i) à établir les coefficients de pressions au niveau des grilles de ventilation naturelle au sol pour différentes configurations de bâtiment, d’environnement et de climat ; ii) à évaluer les débits de renouvellement d’air et les conditions de transferts des pollutions du sol et iii) à la constitution d’abaques permettant d’alimenter la conception de la ventilation naturelle de ces espaces intermédiaires.
 

Parallèlement, l’instrumentation déployée sur une année entière sur un bâtiment exploité permettra de contribuer à la consolidation et à l’applicabilité des développements décrits ci-avant.
Le projet fait intervenir un consortium dont les expertises en physique et modélisation (BURGEAP, ARIA Technologies) ainsi que leur rôle dans la prescription (Métropole de Lyon, SCOPING) et la conduite d’opération de construction (SCOPING, BURGEAP) apportent la complémentarité nécessaire pour levers les verrous, produire des résultats opérationnels et assurer une dissémination adaptée.

Date de fin de projet

Décembre 2026

Territoire étudié

  • N/A
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Appel à projets AQACIA 2024 - Gérer les pollutions à l’ozone et sectorielles

AQACIA (Amélioration de la Qualité de l’Air : Comprendre, Innover, Agir) vise à faire émerger des projets de R&D en appui aux politiques publiques pour améliorer la compréhension des pollutions de l’air intérieur/extérieur et développer/évaluer des solutions efficaces pour les réduire.

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