• Air
  • Réduction des émissions et des expositions
  • Air et transports / mobilité
  • Particules hors échappement

Coordinateur du projet

Nicolas HERTEL (TRAPAPART)

Partenaires

  • Air&D
  • CNRS - ICPEES 

Description

Le transport automobile est une source majeure de pollution en particules fines (PM), estimées responsables en France de plus de 48 000 décès prématurés par an, soit 9 % de la mortalité, dont plus de la moitié dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants.

Des progrès ces dernières décennies ont permis de réduire les émissions des moteurs à combustion, mais les émissions de particules fines provenant de l’usure des freins, des pneumatiques et de la chaussée demeurent. Le transport reste donc un contributeur important de l’impact sanitaire des particules fines en milieu urbain dense.

Pour répondre à cet enjeu de santé publique, les partenaires du projet AQA3P vont développer puis exploiter des prototypes de pièges passifs (fonctionnant sans apport d’énergie) pour abattre les particules fines à proximité d‘axes principaux de circulation urbaine afin d’améliorer la qualité de l’air dans ces zones qui combinent des niveaux de pollutions préoccupants et une forte densité de population.

Le fonctionnement des dispositifs est simple : l’air chargé en particules se déplace grâce au vent, mais aussi aux turbulences générées par la circulation des véhicules. Lorsque les pièges situés à proximité de la chaussée sont traversés par l’air, les particules se fixent sur le média filtrant et restent stockées. Les pièges sont périodiquement régénérés par lavage à l’eau et remis en service. L’eau de lavage, qui contient les particules toxiques, est recueillie et dépolluée. Le dispositif participe donc aussi à améliorer la qualité de l’eau et des sols en évitant que ces polluants, ne soient lessivés par les eaux de pluie et se retrouvent dans les nappes phréatiques.

Les objectifs du projet sont d’évaluer les performances de prototypes en environnement urbain réel soumis notamment aux aléas climatiques (variabilité du vent, humidité, température…), de les optimiser et d’exploiter les données expérimentales pour les traduire en projections d’impact sur l’amélioration de la qualité de l’air pour les riverains.

En fin de projet, les partenaires disposeront des outils pour lancer la phase de démonstration à échelle une, dernière étape de développement avant la commercialisation. Les expérimentations sur prototypes auront lieu sur des sites mis à disposition par l'Eurométropole de Strasbourg (EMS) dans le cadre du projet "Strasbourg: territoire de santé de demain.

Date de fin de projet

Novembre 2023

Territoire étudié

  • Strasbourg

Résultats du projet

Logo programme AQACIA

Appel à projets AQACIA 2024 - Gérer les pollutions à l’ozone et sectorielles

AQACIA (Amélioration de la Qualité de l’Air : Comprendre, Innover, Agir) vise à faire émerger des projets de R&D en appui aux politiques publiques pour améliorer la compréhension des pollutions de l’air intérieur/extérieur et développer/évaluer des solutions efficaces pour les réduire.

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