Coordinateur du projet
Jean-Luc ATTIE (UNIVERSITE TOULOUSE III - PAUL SABATIER)
Partenaires
- CNRS - CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
- INERIS - INSTITUT NATIONAL DE L'ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL ET DES RISQUES
- SCALIAN
Description
A l’intérieur et à l’extérieur de nos lieux de vie, la qualité de l’air est un enjeu sanitaire majeur. Les modes de fonctionnement et la mobilité des populations dépendent des conditions socio-psychologiques (catégories socio-professionnelles, niveau d’études, âge, sexe, lieux d’habitation, conditions de travail et perception du risque quant à la qualité de l’air) qui pilotent le mode de vie des populations. Ce travail vise à répondre aux questions suivantes :
- Quelles sont les relations entre les modes de fonctionnement et la mobilité des populations, leurs pratiques, leurs positions sociales, territoriales et la qualité de l’air ambiant ?
- Quels sont les scénarios possibles d’un changement de modes de fonctionnement des individus et de leur mobilité dans l’objectif d’améliorer la qualité de l’air d’une métropole ?
Dans un premier temps, il s’agira de construire des scénarios pertinents basés sur les modes de fonctionnement et la mobilité des habitants d’une métropole, afin d’étudier leurs impacts sur la qualité de l’air ambiant. Cet aspect complexe liant la qualité de l’air avec des critères de comportements humains, de conditions sociales et de mobilité serait ainsi appréhendé afin de dégager des scénarios dits socio-psychologique. L’approche écosystémique propose de s’appuyer sur une perspective multidimensionnelle (Bronfenbrenner, 1986) et multifactorielle (facteurs humains et environnementaux) que l’on retrouve dans les « échelles d’observation du réel par les sciences humaines et sociales » (Ademe, 2016, p. 12).
Ces scénarios seront affinés à partir d’enquêtes réalisées dans le cadre de ce projet venant compléter celles qui vont être réalisées en décembre2020 dans le cadre du projet ESPAIR (Santé des Enfants, contexte Social, pratiques Parentales, qualité de l’air extérieuR) déjà soutenu par la MSHST et le GIS BECO-UFTMiP et qui est en cours d’évaluation à la région Occitanie (AAP R&S 2020). Dans un second temps, ces scénarios seront traduits par un changement des émissions à l’échelle de la rue au travers d’un système multi-agent, actuellement mis en pratique dans le projet Healthker à Rennes (Financements Région-Feder). Puis ces émissions induites par les modes de fonctionnement scénarisés seront importées dans un modèle de qualité de l’ai à haute résolution couplé au modèle de chimie-transport CHIMERE. Enfin, le but de ce projet est d’apporter aux décideurs des éléments d’information qui pourraient leur donner des clés afin de réduire l’impact de la qualité de l’air dans une métropole.
Date de fin de projet
Septembre 2025
Territoire étudié
- Toulouse Métropole