• Air
  • Réduction des émissions et des expositions
  • QAI dans les bâtiments
  • Traitement de l'air

Coordinateur du projet

Patrice BLONDEAU (LA ROCHELLE UNIVERSITE)

Partenaires

  • TIPEE

Description

Le projet EVOLUTION a pour objectif d’évaluer dans quelle mesure l’ionisation, dans sa fonction première de production et diffusion d’ions négatifs dans les pièces, peut contribuer à améliorer la qualité de l’air intérieur, de manière chronique ou en cas d’épisodes de pollution extérieure. Dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid19 où les environnements confinés sont clairement identifiés comme les principaux lieux de contamination, il vise également à déterminer dans quelles conditions et dans quelles proportions l’utilisation d’ioniseurs d’air peut contribuer à réduire les risques microbiologiques dans les bâtiments, par voie aérienne et par contact. 

La méthodologie de recherche prévoit des mesures in situ pour identifier les effets de l’ionisation sur les composantes gazeuse, particulaire et microbienne de la pollution de l’air intérieur, des mesures dans la maison expérimentale EUREKA pour caractériser l’influence des paramètres environnementaux (température/humidité, concentrations en polluants) et opératoires (densité d’ions produits) sur la performance de l’ionisation, et des mesures en chambre environnementale pour caractériser l’impact de l’ionisation sur l’infectiosité de virus en suspension dans l’air et déposés sur les surfaces. 

L’étude est transversale : elle abordera également les questions de maintien de la performance dans le temps, d’innocuité, à travers la possible production dans l’air de composés secondaires et/ou l’augmentation du potentiel oxydant des particules, et de consommation d’énergie. Le calcul d’indicateurs mettant en relation l’amélioration de la qualité de l’air avec la puissance électrique appelée par les systèmes permettra ainsi de positionner l’ionisation par rapport à d’autres techniques ou systèmes d’épuration, sur la base d’un optimum entre santé et énergie. 

Les connaissances acquises par les expérimentations seront synthétisées et valorisées à travers le développement d’un outil de simulation capable de prédire les concentrations en polluants, mais aussi l’infectiosité virale dans l’air et sur les surfaces, dans une pièce définie en termes de volume, d’aménagement intérieur (surfaces, nature des matériaux), de ventilation, de conditions hygrothermiques et de puissance d’ionisation installée. 

Cet outil se veut scientifiquement original et détaillé en termes de processus physiques et biologiques représentés, mais suffisamment simple d’utilisation pour être exploité par des non spécialistes de l’ionisation et de la simulation de la qualité de l’air intérieur. L’objectif est qu’il puisse servir aux gestionnaires de santé ou de bâtiments, soit pour évaluer la réduction des concentrations en polluants et des risques d’infection occasionnés par la mise en place d’un ioniseur, soit pour dimensionner un système d’ionisation (puissance ou nombre d’appareils) pour atteindre une cible déterminée de qualité de l’air, en situation d’épisode de pollution ou de crise sanitaire microbiologique.

Date de fin de projet

Mai 2024

Territoire étudié

  • N/A
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